Tume plais beaucoup Un enfant aussi attend la pluie Vie ne m'apprend rien, La Vis loin de moi Vivre ou survivre Paroles et musique: Daniel Balavoine Le titulaire des droits de reproduction graphique de cette chanson a demandé à ce que celle-ci soit retirée du site. Cette chanson n'est donc plus disponible pour le moment. Elle sera à nouveau disponible dÚs qu'un arrangement
Sidonie et GĂ©dĂ©on est notre guide participatif en ligne, car on a une bonne bande d’amis qui y contribuent Ă  prĂ©sent, qui est dĂ©diĂ© au lifestyle des hommes et femmes tendance. En plus de nos comptes Insta, sur notre site internet il vous sera possible de lire nos nombreux articles sur pleins de sujets qui nous intĂ©ressent sur la mode et les tendances actuelles. Vous en trouverez par exemple sur les motos qui nous permettent de nous dĂ©placer suivants nos envies, sur le matĂ©riel high tech qu’on utilise pendant nos pĂ©riples en mode nomade digital, mais aussi sur nos voyages ou vĂȘtements 
 VotrerĂȘve amĂ©ricain ne virera pas au cauchemar ! Vus de France, les Etats-Unis apparaissent souvent comme un eldorado pour les entrepreneurs français. La rĂ©alitĂ© est trĂšs diffĂ©rente Lire plus tard. Commenter. Partager. Partager. Portraits innovateurs. La conquĂȘte du marchĂ© amĂ©ricain, entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©. (Shutterstock) PubliĂ© le 13 aoĂ»t 2015 Ă  17:06 Mis Ă  36 Et c'est la mm chose dans le monde entier ....non??? non ici en france tu as des allocations en cas de faillite financiĂšre on te laisse pas crever dans ton coin 37 non ici en france tu as des allocations en cas de faillite financiĂšre on te laisse pas crever dans ton coin j'ai jamais vu quelqu'un crever dans un coin ici non plus Il y 'en a ici mais les gens preferent ne pas les utilisersauf les mexicains bien sur......et je parle du state ou je suis 38 Il faut pas exagerer quand meme J'y Ă©tais, je sais de quoi je parles 39 J'y Ă©tais, je sais de quoi je parles Moi je vis ici et je sais ce que je vois Ca depent ou tu etais???? 40 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous pour moi ca serait un cauchemar de vivre dans une gde ville amĂ©ricaine... je vis trĂšs bien en france, je fais ce que j'aime ici... 41 nen pas tu tout, pour qui me prenait vous je vide simplement mon esprit pour echanger mdr Tu es en bonne voie , continue 42 mdr Tu es en bonne voie , continue LOLLLLLLLLLLL .................. 43 Je rajouterais juste qu il y a environ 6 millions de musulmans chez le grand satan Comme quoi l enfer peut avoir de bon cotĂ© 44 je vide le fond de mes pensĂ©e je sais pas quand je regarde des sĂ©ries comme Desperate Housewives... Je me dis Houllla l'architecture, le modernisme tout ca ca fait rever pas vous 45 je vide le fond de mes pensĂ©e je sais pas quand je regarde des sĂ©ries comme Desperate Housewives... Je me dis Houllla l'architecture, le modernisme tout ca ca fait rever pas vous Moi j'dis qu't'es une grande rĂȘveuse joliecoeur 46 Moi j'dis qu't'es une grande rĂȘveuse joliecoeur c'est vrai c'est tjs ca de prie 47 salam HonnĂȘtement les Etat Unis pour plusieurs rasisons Le travail La vie en couple comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? 48 comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? Daba 3ad jiti ntya ?? 49 comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? salam Nen je voulais dire la bas niveau logement pour faire ta vie de couple c'est super 50 Daba 3ad jiti ntya ?? 3lach j'ai loupĂ© quelque chose ? 51 comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? Kat tetbe3 desperates housewifes 52 je vide le fond de mes pensĂ©e je sais pas quand je regarde des sĂ©ries comme Desperate Housewives... Je me dis Houllla l'architecture, le modernisme tout ca ca fait rever pas vous quand on a de l'argent il fait bon vivre partout... 53 salam Nen je voulais dire la bas niveau logement pour faire ta vie de couple c'est super je ne sais pas si c'est le cas car je n'y ai jamais Ă©tĂ©! mais il y a pas mal de tĂ©moignages positifs Ă  ce propos de la part des marocaisn qui vivent la bas! 54 je ne sais pas si c'est le cas car je n'y ai jamais Ă©tĂ©! mais il y a pas mal de tĂ©moignages positifs Ă  ce propos de la part des marocaisn qui vivent la bas! Au mĂȘme titre des "tĂ©moignages positifs" de la France au "bled" 55 je ne sais pas si c'est le cas car je n'y ai jamais Ă©tĂ©! mais il y a pas mal de tĂ©moignages positifs Ă  ce propos de la part des marocaisn qui vivent la bas! aH Bon raconte parce que les films americans motre le contraire 56 aH Bon raconte parce que les films americans motre le contraire ...................... 57 ...................... je pourrai t'en citer plein Desperate Housewives... mĂȘme dans les ghettos ils ont des super baraque avec cuisine Ă©quipĂ©, jardin 58 aH Bon raconte parce que les films americans motre le contraire qu'est ce que tu veux que je raconte desperate housewives 59 je pourrai t'en citer plein Desperate Housewives... mĂȘme dans les ghettos ils ont des super baraque avec cuisine Ă©quipĂ©, jardin Quel Ăąge as-tu JolieCoeur?? 60 je pourrai t'en citer plein Desperate Housewives... mĂȘme dans les ghettos ils ont des super baraque avec cuisine Ă©quipĂ©, jardin heu tu es sĂ»re ? dans les ghettos ils ont des super baraques et des cuisines Ă©quipĂ©es??? je crois que tu confonds avec le Sultanat de BruneĂŻ 61 qu'est ce que tu veux que je raconte desperate housewives Pas la peine, elle fait ke ça , regarder ces foutus sĂ©ries !!!!! 62 Pas la peine, elle fait ke ça , regarder ces foutus sĂ©ries !!!!! Le rĂȘve americains !!!!!!!!!!!!!! 63 Quel Ăąge as-tu JolieCoeur?? j'ai dĂ» dĂ©jĂ  lui poser la question au moins 2 fois surtout qd son profil affichait 29... moi je pense 19 et toi? 64 Le rĂȘve americains !!!!!!!!!!!!!! j'allais dire qqch mais je vais m'abstenir... 65 j'ai dĂ» dĂ©jĂ  lui poser la question au moins 2 fois surtout qd son profil affichait 29... moi je pense 19 et toi? 17 ............. 66 j'allais dire qqch mais je vais m'abstenir... va y please dit le moi moi et toi on se dit tous 67 va y please dit le moi moi et toi on se dit tous si je te disais vraiment tout ce que je pense bonjour le grabuge... tu vas pas ĂȘtre contente dc je me tais 68 17 ............. merci pour moi c'est pas gentil eh ben je crois que je me suis fait des enemis sur bladi 69 merci pour moi c'est pas gentil eh ben je crois que je me suis fait des enemis sur bladi ca n'a rien Ă  voir avec ennemis ou amis... c'est juste la cohĂ©rence des propos miss... 70 Pas la peine, elle fait ke ça , regarder ces foutus sĂ©ries !!!!! mais elles sont malheureuses en plus ces femmes lĂ  regarde Bree avec son fusil la pauvre elle fait de la peine Ila contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que 1.250 dollars par mois comme employĂ© Kilkare, construite en 1879, sur la plage de Wainscott, une des plus spectaculaires de l'East End. © Kasia Wandycz 23/08/2013 Ă  1653, Mis Ă  jour le 23/08/2013 Ă  1706 Loin de la rigueur, la fĂȘte continue. Cet Ă©tĂ©, Match se rend sur des plages de rĂȘve oĂč l'on s'amuse. TroisiĂšme Ă©tape aux Etats-Unis. Le Cessna rouge se pose dans une baie de Shelter Island, une Ăźle Ă  l’ouest des Hamptons. L’hĂŽtelier multimillionnaire AndrĂ© Balazs utilise cet hydravion pour la clientĂšle huppĂ©e du Sunset Beach, la guinguette branchĂ©e qu’il a ouverte il y a une quinzaine d’annĂ©es. Et aussi, parfois, pour lui-mĂȘme. Le vol depuis Manhattan prend trois quarts d’heure. En voiture, c’est deux heures et demie. En le voyant sortir de l’appareil, on dirait un Gatsby des temps modernes. Belle gueule, tombeur de femmes, roi de New York et de Los Angeles, oĂč il possĂšde une myriade d’hĂŽtels et restaurants prestigieux The Standard, Chateau Marmont, etc.. En cette soirĂ©e du vendredi 9 aoĂ»t, il vient passer un week-end en famille. AccompagnĂ© de Chelsea Handler, actrice cĂ©lĂšbre aux Etats-Unis pour son talk-show tĂ©lĂ©visĂ©, il monte Ă  bord d’une Aston Martin noire. Direction le salon de Marie Eiffel, une Française qui possĂšde plusieurs boutiques de mode et de dĂ©coration sur l’üle. L'hydravion de la StndAIR, en provenance de New York, vient de dĂ©poser dans la baie son passager, le millionnaire AndrĂ© Balazs. © Kasia Wandycz Avec Katie Ford, ex-femme d’AndrĂ© et ancienne propriĂ©taire de l’agence de top models Ford, Marie organise une vente aux enchĂšres au profit de la lutte contre la traite des ĂȘtres humains. AndrĂ© arrive en retard, serre de nombreuses mains amies, dĂ©pense une petite dizaine de milliers de dollars – un pourboire pour lui – puis file au Ram’s Head Inn, un hĂŽtel sur les hauteurs de l’üle oĂč sa mĂšre de 92 ans joue du piano. J’adore Shelter Island, nous confie-t-il. J’y ai achetĂ© une maison pour faire du ski nautique. A cĂŽtĂ©, une cabane pour pĂȘcheurs de pĂ©toncles Ă©tait Ă  vendre. J’en ai fait un restaurant, le Sunset Beach, oĂč les milliardaires peuvent venir dĂ©jeuner pieds nus et se sentir chez eux...» La suite aprĂšs cette publicitĂ© DĂ©but de soirĂ©e paisible sur la plage du Surf Lodge, Ă  Montauk. Kasia Wandycz Bienvenue dans les Hamptons, lieu de villĂ©giature prĂ©fĂ©rĂ© des riches New- Yorkais, surtout ceux du trĂšs chic Upper East Side, oĂč rĂ©sident vieilles fortunes et jeunes loups de Wall Street. L’endroit est grandiose dunes Ă  perte de vue, villages de la fin du XIXe siĂšcle, tempĂ©rature idĂ©ale pour la baignade dans l’Atlantique... Pour y accĂ©der, le trajet en train est long ; les routes, Ă©troites et malcommodes. Mais c’est voulu. Aux Hamptons, on vit entre soi. Les plages sont vides au mois d’aoĂ»t. Pour s’y rendre en voiture, il faut avoir un permis de rĂ©sident, dĂ©livrĂ© aux seuls propriĂ©taires ou locataires d’une villa dans le coin. Les Hamptons se mĂ©ritent», rĂ©sume Lawrence Kaplan, prĂ©sident du cabinet de consultants Ellipse Media Advisory. New-yorkais, il passe ses Ă©tĂ©s ici depuis son enfance. La suite aprĂšs cette publicitĂ© A l'origine, les Hamptons Ă©taient un immense champ de patatesA l’origine, le secteur Ă©tait un immense champ de patates. La famille de Ceci Babinski s’y est installĂ©e voilĂ  trois cents ans, en dĂ©barquant de Pologne. Aujourd’hui, elle cultive toujours fruits et lĂ©gumes. Mais dans son farm stand» situĂ© tout prĂšs de la vaste demeure Ă  colonnades d’Aerin Lauder, l’hĂ©ritiĂšre d’EstĂ©e, fondatrice de la marque de cosmĂ©tiques, Ceci ne ressemble pas vraiment Ă  une fermiĂšre. Elle est maquillĂ©e comme si elle sortait d’un studio de tĂ©lĂ©vision. Bien entendu, tout est bio dans son Ă©talage. DerriĂšre elle, on aperçoit une grosse bicoque appartenant Ă  sa famille. Elle est recouverte de shingles», des lattes de cĂšdre grisonnantes typiques de la rĂ©gion, et vaut une fortune. Quand nos enfants hĂ©riteront de nos terres, explique Ceci, les droits de succession s’élĂšveront Ă  7 millions de dollars. Les voisins et la municipalitĂ© se sont dĂ©jĂ  cotisĂ©s pour nous aider Ă  en payer une partie, afin de prĂ©server l’aspect agricole et bucolique de l’endroit. Sans cela, nous devrions vendre.» Promenade en paddle sur un lac d'East Hampton. © Kasia Wandycz NichĂ©s Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’une pĂ©ninsule au nord-est de New York, les Hamptons ont Ă©tĂ© dĂ©couverts au dĂ©but du siĂšcle dernier par les grandes familles Wasp Blancs anglo-saxons protestants de Manhattan, qui ont construit d’imposantes demeures patriciennes au bord de l’ocĂ©an, prĂšs de Southampton, la township» capitale du coin. Sur Gin Lane, le Wooldon Manor manoir de Wooldon fut achetĂ© et rĂ©novĂ© en 1928 par James Donahue et son Ă©pouse, Jessie Woolworth hĂ©ritiĂšre des grands magasins du mĂȘme nom avant d’ĂȘtre cĂ©dĂ© Ă  Edmund Lynch, un des fondateurs de la banque Merrill Lynch. De style Tudor, dotĂ© d’un salon mansardĂ© avec 8 mĂštres de hauteur sous plafond, il est entourĂ© d’un parc boisĂ©, d’une serre et d’une piscine avec pool house». Ses propriĂ©taires actuels, Louise et Vince Camuto, viennent de le mettre en vente. Prix demandĂ© 48 millions de dollars. Dans les Hamptons, la rĂ©cession est presque un lointain souvenir. On est toujours le dernier marchĂ© Ă  subir la crise et le premier Ă  bĂ©nĂ©ficier de la reprise», se rĂ©jouit Tim Davis, l’agent immobilier chargĂ© de l’opĂ©ration. Il y a quelques semaines, Richard Gere a dĂ©cidĂ© de vendre sa villa de North Haven pour 65 millions de dollars. Il venait d’en achever les travaux mais, confie un proche, s’est subitement rendu compte qu’il n’aurait pas le temps d’y mettre les pieds». La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le Dock, un pub traditionnel prĂšs du marchĂ© aux poissons de Montauk. © Kasia Wandycz Depuis toujours, les Hamptons ont attirĂ© les artistes, grĂące Ă  la lumiĂšre, magnifique. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, le peintre Roy Lichtenstein s’est installĂ© Ă  Southampton avec sa femme, Dorothy, dans une maison qui servait autrefois de garage Ă  une immense propriĂ©tĂ© en bord d’ocĂ©an. Il l’a agrandie, transformĂ©e en rĂ©sidence principale. Dans le jardin, il a construit son atelier. Dorothy l’a prĂ©servĂ© intact depuis sa mort, en 1997. Les pots de peinture n’ont pas bougĂ©. Les canapĂ©s sont juste un peu fatiguĂ©s Ă  cause des chiens», sourit-elle. Dorothy, la veuve de Roy Lichtenstein, dans l'atelier du peintre conservĂ© en l'Ă©tat. © Kasia Wandycz Les Hamptons ont commencĂ© Ă  changer de nature dans les annĂ©es 1980, avec l’arrivĂ©e des traders de Wall Street. De simple lieu de vacances, ils sont devenus une extension de Manhattan, avec son cortĂšge de soirĂ©es privĂ©es et de fĂȘtes en tout genre. Fin juillet, il ne fallait rater sous aucun prĂ©texte le gala annuel du musĂ©e Watermill Center, donnĂ© par Robert Wilson. Cet artiste avant-gardiste avait exposĂ© ses oeuvres dans le bosquet attenant au musĂ©e hommes et femmes nus, tatouĂ©s, prenant des postures langoureuses autour de troncs d’arbres. EntourĂ©e de trois bodyguards Ă  oreillette et d’une nuĂ©e de photographes, Lady Gaga, en longue robe noire et sans maquillage, Ă©coutait les explications du maĂźtre des lieux, qui a travaillĂ© avec elle sur le clip de son nouveau tube Applause». Le 3 aoĂ»t, c’est Ă  la Southampton Hospital Summer Party qu’il fallait se montrer. Jean Shafiroff, prĂ©sidente du gala, Ă©tait drapĂ©e dans une incroyable robe bouffante en taffetas turquoise. Cette tenue est une toquade, mais je suis une fashionista», s’excusait-elle. MariĂ©e Ă  un richissime banquier de Wall Street, Jean est une socialite» en vue. Une "social climber" [arriviste] qui organise sa vie mondaine de maniĂšre trĂšs professionnelle», glisse perfidement une de ses l'arrivĂ©e des traders, l'afflux de dollars a tout changĂ©Plus intimiste, mais non moins prisĂ©, le fashion show» pour fillettes, organisĂ© par Ralph Lauren dans une Ă©table de Sagaponack, Ă©tait tout aussi spectaculaire. Il fallait voir les gamines de 10 ans dĂ©filer sous les yeux humides de leurs mĂšres, puis se faire vernir les ongles par des manucures de la maison Essie en Ă©coutant une chanteuse ado interprĂ©ter I Want To Be a Millionaire» avant de repartir en Rolls-Royce dĂ©capotable, les bras chargĂ©s de cadeaux Ă  l’effigie du couturier...Pareil Ă©talage d’argent fait le bonheur des commerçants locaux. Pierre Weber, propriĂ©taire du restaurant Pierre’s Ă  Bridgehampton, reconnaĂźt qu’il a une superbe clientĂšle». DĂ©but aoĂ»t, il a vu passer chez lui Alec Baldwin, Liza Minnelli et le financier Olivier Sarkozy demi-frĂšre de Nicolas, entre autres personnalitĂ©s. Les Hamptons sont un des derniers endroits aux Etats-Unis oĂč ĂȘtre français est un atout. Pierre joue la carte Ă  fond il se balade en ville dans sa 2 CV camionnette pĂ©taradante et fumante, et tout le monde trouve ça so cute»... La terrasse du Surf Lodge, le restaurant branchĂ© frĂ©quentĂ© par Naomi Watts ou Bill Murray. © Kasia Wandycz Mais cet afflux de dollars ne plaĂźt pas Ă  tout le monde, notamment Ă  Montauk, le lieu Ă  la mode. DominĂ© par un phare semblant tout droit sorti d’une cĂŽte bretonne, ce bourg se trouve tout au bout de la pĂ©ninsule, Ă  une heure de Southampton. LĂ , pas de belles demeures en bois du XIXe siĂšcle. Montauk est un village d’ivrognes qui a des problĂšmes avec la pĂȘche», rigole-t-on dans les environs victimes de la rarĂ©faction des poissons, ses habitants n’ont plus rien Ă  faire, alors ils boivent... Pendant longtemps, Montauk Ă©tait prisĂ© par les surfeurs, comme Tony Caramanico, moustachu burinĂ©, qui s’y est installĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1970 avant de devenir l’homme Ă  tout faire du photographe Peter Beard. Celui-ci vivait alors dans une villa de rĂȘve oĂč il invitait Mick Jagger, Truman Capote, Andy Warhol, Jackie Onassis et des dizaines d’autres amis cĂ©lĂšbres. Devenu artiste, Tony a exposĂ© ses oeuvres Ă  la galerie Outeast, dĂ©but aoĂ»t. Tout a changĂ© ici», constate-t-il, 2007, Nil Erbil, une designer turque, a jetĂ© son dĂ©volu sur un restaurant ringard de la ville, mais qui, au bord de l’eau, jouit d’une vue imprenable sur les couchers de soleil. Elle l’a relookĂ©, et le Surf Lodge est dĂ©sormais une adresse en vogue oĂč Naomi Watts et Bill Murray ont leurs habitudes. Au dĂ©but, tout le monde nous dĂ©testait», sourit Nil. Deux ans plus tard, Sean MacPherson, hĂŽtelier de New York Maritime, Bowery, Jane spĂ©cialisĂ© dans la clientĂšle hype, ouvrait son propre hĂŽtel-restaurant, le Crow’s Nest. La premiĂšre chose que j’ai faite, c’est accrocher un drapeau blanc Ă  l’entrĂ©e du parking.» Pas sĂ»r que cette blague suffise Ă  calmer la colĂšre des autochtones contre les "maĂźtres de l’univers" qui dĂ©barquent de Wall Street... ThamiKabbaj. mai 15, 2018. Les Etats-Unis rĂȘve ou cauchemar ? Chers amis, nous sommes dans la cinquiĂšme partie de mon interview avec Safaa Nhairy. Cette fois on parle d’une petite anecdote lorsqu’elle a vĂ©cu aux Etats 1 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous 2 tu te poses beaucoup de question toi en ce moment 3 tu te poses beaucoup de question toi en ce moment c'est vrai et bizarement c'est mon dernier sujet espĂ©ros que se soit le bon ! 4 c'est vrai et bizarement c'est mon dernier sujet espĂ©ros que se soit le bon ! Ah tu avais fais une liste?? 5 Ah tu avais fais une liste?? nen pas tu tout, pour qui me prenait vous je vide simplement mon esprit pour echanger 6 TrĂšs bien, et toi tu penses quoi? Tu penses devoir quitter la France un jour? Pourquoi les Etats Unis? 7 TrĂšs bien, et toi tu penses quoi? Tu penses devoir quitter la France un jour? Pourquoi les Etats Unis? salam HonnĂȘtement les Etat Unis pour plusieurs rasisons Le travail La vie en couple 8 salam HonnĂȘtement les Etat Unis pour plusieurs rasisons Le travail La vie en couple la vie en couple, ici c'est pas possible ?? 9 la vie en couple, ici c'est pas possible ?? si t'arrives Ă  lui soutirer son Ăąge prĂ©viens mois 10 si t'arrives Ă  lui soutirer son Ăąge prĂ©viens mois merci pour moi....................................... 11 si t'arrives Ă  lui soutirer son Ăąge prĂ©viens mois J'avoue que je reste perplexe 12 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous pas interessĂ© perso. Businesser avec eux pourquoi pas mais m' y installer non merci, ceci dis pourquoi si une personne qui souhaite y aller deux ou trois ans pour parfaire son anglais. 13 c'Ă©tait pour la vie de couple vous ĂȘtes nases les filles waRm Use with caution 14 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous pas spĂ©cialement et toi? 15 pas interessĂ© perso. Businesser avec eux pourquoi pas mais m' y installer non merci, ceci dis pourquoi si une personne qui souhaite y aller deux ou trois ans pour parfaire son anglais. salam Si t"as une bone place lĂ  bas que tu rencontres des gens super gentil et si y'a moyen de faire ta vie ! t'abandonne moi je trouve les americans plus croyant que les français de souche y'a mĂȘme des enquĂȘtes qui le dĂ©montre 16 salam moi si , les magrhĂ©bins rĂ©ussisent deux fois la bas qu'en France...elles ne sont pas dans la marginalitĂ© ni dans les prisons elles sont intĂ©grĂ© socialement tout en pratiquant waRm Use with caution 17 salam Si t"as une bone place lĂ  bas que tu rencontres des gens super gentil et si y'a moyen de faire ta vie ! t'abandonne moi je trouve les americans plus croyant que les français de souche y'a mĂȘme des enquĂȘtes qui le dĂ©montre et? ... si le but est de trouver des croyants, t'es pas obligĂ© d'aller jusque labas, les espagnols sont plus "croyants" comme tu dis... mais bon jcomprends pas cette logique en meme temps 18 c'Ă©tait pour la vie de couple vous ĂȘtes nases les filles salam les hommes en France que j'ai croisĂ© y'a du boulot 19 salam Si t"as une bone place lĂ  bas que tu rencontres des gens super gentil et si y'a moyen de faire ta vie ! t'abandonne moi je trouve les americans plus croyant que les français de souche y'a mĂȘme des enquĂȘtes qui le dĂ©montre J'ai un paquet d'amis qui vivent sur New York, je vois comment ils vivent et franchement ca ne me donne pas vraiment envie de faire de meme. Meme avec un tres bon salaire la vie y est hors de prix. Dans d'autres villes je sais pas. De toute façon je ne me vois pas faire ma vie dans un pays loin aussi loin de la famille, j'ai tentĂ© le Canada, au bout d'un moment j'en ai eu marre et j'ai lachĂ© l'affaire. Je suis d'ailleurs sur le point de perdre mon statut de resident permanent. . waRm Use with caution 20 salam moi si , les magrhĂ©bins rĂ©ussisent deux fois la bas qu'en France...elles ne sont pas dans la marginalitĂ© ni dans les prisons elles sont intĂ©grĂ© socialement tout en pratiquant arrete de nous mettre tous dans le meme sac cest super dĂ©gradant et saoulant aussi genre les maghrebins sont des taulards cest ca? jcritique pas les USA, au contraire, mais tu compares l'incomparable tu peux pas comparer les maghrebins vivant ici en france et ceux de labas... si tu veux prendre une population comparable au maghrebins de France, il faudrait que tu prennes par ex les latinos, allez dis moi sont ils bien lotis? peut etre que oui, ou non voila il faut juste prendre la bonne population cest Ă  dire celle qui quantativement colle bien pour l'angleterre ca serait les indo-pakistanais jsais pas si jai Ă©tĂ© claire autrement bonne chance si tu vas au ztazuni 21 j'aimerais bien un jour visiter ce pays ,mais pas plus!!!je prefere plutot garder ma bonne sante et un peu plus d'argent rakoum 3arfin waRm Use with caution 22 j'aimerais bien un jour visiter ce pays ,mais pas plus!!!je prefere plutot garder ma bonne sante et un peu plus d'argent rakoum 3arfin pour les usa jsais pas trop meme si jai eu des Ă©chos, mais par exemple l'angleterre que je connais un peu, le systeme de santĂ© n'est pas top il suffit de voir ce qui se passe en ce moment meme avec les dentistes, des gens qui nont pas les moyens de se faire soigner et qui s'arrachent les dents seuls , chose qu'on ne verra pas en France bon aprĂšs pour le taf vaut mieux bouger peut etre, jsais pas trop 23 J'ai un paquet d'amis qui vivent sur New York, je vois comment ils vivent et franchement ca ne me donne pas vraiment envie de faire de meme. Meme avec un tres bon salaire la vie y est hors de prix. Dans d'autres villes je sais pas. De toute façon je ne me vois pas faire ma vie dans un pays loin aussi loin de la famille, j'ai tentĂ© le Canada, au bout d'un moment j'en ai eu marre et j'ai lachĂ© l'affaire. Je suis d'ailleurs sur le point de perdre mon statut de resident permanent. . SALAM Tu m'en apprends une chose ca reste ton choix s'Ă©tait juste une opinion et c'st vrai que la famille y est pour beaucoup c'est dure pour la mĂšre et vice versa waRm Use with caution 24 SALAM Tu m'en apprends une chose ca reste ton choix s'Ă©tait juste une opinion et c'st vrai que la famille y est pour beaucoup c'est dure pour la mĂšre et vice versa nan mais vas y, au moins en touriste, pour en savoir un peu plus aussi 25 SALAM Tu m'en apprends une chose ca reste ton choix s'Ă©tait juste une opinion et c'st vrai que la famille y est pour beaucoup c'est dure pour la mĂšre et vice versa C'est clair que c'est dur pour la mother. Perso j'avais mauvaise conscience chaque fois que je lui parlais au telephone. La plupart des gens qui vivent en amerique du nord ne peuvent pas se permettre d'aller tous les ans en europe ou au Maroc pour voir leur famille. Du coup c'est souvent un voyage tous les 2, 3 voir 4 ans. Je me souviens qu'une des raisons qui m'avait poussĂ© a ne plus repartir c'est quand j'avais vu mon pere a l'aeroport, en le voyant j'ai ete choquĂ© de me rendre compte qu'il avait vieilli. J'etais franchement pas pret a vivre ca a chaque fois Maintenant je suis au Maroc, 90 euros et deux heures de vol plus tard et me voila sur paris, ca change tout 26 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous ahhhhhhhhhh le reve amĂ©ricain???? je pense que bcp y on rĂ©ver ou y reve encore. en ce qui me concerne j'y ai rĂ©vĂ© mais vivre la-bas tout ce qui me faut ici hamdoullilah. mon reve serai plutot finir inchallah au bled AncienMembre 27 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous rĂȘver d'y vivre ......non d'y aller......oui et encore les usa ne sont pas en pĂŽle position dans la liste des pays que je rĂȘve de visiter..le 1er, l'indĂ©trĂŽnable...........les seychelles..... 28 VOUS REVEZ TOUS AUX ETATS UNIS ALLEZ ESSAYEZ 15JOURS OMPTE BIEN GARNIS VAUT MIEUX Ce n'est pas la France et ses droits de salariĂ©s, tu bosses ou tu crĂšves il y'en a qui ont 4 emplois....12 h / J et il ne joignent pas les deux bouts. 29 J'ai un paquet d'amis qui vivent sur New York, je vois comment ils vivent et franchement ca ne me donne pas vraiment envie de faire de meme. Forget NYC, c'est pas seulement trop cher, les gens la ont aussi des manieres assez rudes. Je prefere de loin ma petite ville dans les Rockies au sud de Denver des voisins et collegues super sympas, cout de vie tres abordable beaucoup moins eleve qu'en Europe, et en plus une coulisse de paysages superbes! Il faut savoir choisir et avoir la chance de trouver du boulot la ou on veut aller sa region aux Etats Unis... 30 AVOIR SON LOGEMENT SEUL... il ne faut pas rĂȘver non plus 31 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous j'ai de la famille aux states, et franchement c'est pas toujours la joie. si tu possĂšdes un bon revenu certes aucun problĂšme. mais si tu viens Ă  manquer, la belle chansonnette peut virer au cauchemar. 32 AVOIR SON LOGEMENT SEUL... il ne faut pas rĂȘver non plus non c'est pas un reve ca existe,tu sais 33 j'ai de la famille aux states, et franchement c'est pas toujours la joie. si tu possĂšdes un bon revenu certes aucun problĂšme. mais si tu viens Ă  manquer, la belle chansonnette peut virer au cauchemar. Et c'est la mm chose dans le monde entier ....non??? 34 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous moi j'ai deux choix soit j'ai la possibilite de travailler aux Usa visa et auquel cas je vais vivre la bas sinon je rentre au maroc apres une petite experience en France 35 VOUS REVEZ TOUS AUX ETATS UNIS ALLEZ ESSAYEZ 15JOURS OMPTE BIEN GARNIS VAUT MIEUX Ce n'est pas la France et ses droits de salariĂ©s, tu bosses ou tu crĂšves il y'en a qui ont 4 emplois....12 h / J et il ne joignent pas les deux bouts. Il faut pas exagerer quand meme
nationalde Yellowstone, aux États-Unis. Or ce parc immense – quasiment la surface de deux dĂ©partements – qui nourrit beaucoup de bisons et de cerfs, mais aussi divers prĂ©dateurs, a Ă©tĂ© vidĂ© des AmĂ©rindiens, puis de toute activitĂ© agricole. De
Oui, je sais 
 ça fait dĂ©jĂ  un moment que l’heure du bilan a sonnĂ© 
 nous sommes en 2018 
 mais cette annĂ©e 2018 va ĂȘtre trĂšs forte en changements alors peut-ĂȘtre la repoussai-je 
 je ne sais pas trop 
 Mais voilĂ , nous sommes ici depuis mars 2015 donc plus de 2 ans, presque 3 mĂȘme 
 wahou, c’est si vite passĂ© 
 Alors, oui, une petite rĂ©trospective sur ces presque 3 annĂ©es amĂ©ricaines 
 Ah 
 avant que j’oublie 
 allez vous faire chauffer un thĂ© ou cafĂ© et pourquoi des petits gĂąteaux 
 ça va ĂȘtre long .. bah oui, 3 ans sur un article, Ă©crit pas une bavarde
 c’est forcĂ©ment long 
 Allez, je commence par le cĂŽtĂ© cauchemar, dans un ordre totalement alĂ©atoire les diffĂ©rences d’éducation importantes le good job Ă  tout va 
 on en peut plus !!!
 souvenez-vous, j’en parlais lĂ  
. car avec modĂ©ration, ce good job est tout Ă  fait honorable ! les repas des enfants la cantine scolaire ou la f*** lunch box !! MĂȘme si, je dois bien l’avouer .. je ne fais pas souvent des lunch box car manque de temps et il ne mange pas vraiment mieux
 Et puis, il faut dire aussi que nos 2 garçons se sont habituĂ©s Ă  certains aliments qu’ils ne mangeaient pas avant 
 donc, oui, je ne suis pas parmi ces mĂšres formidables qui prĂ©parent des menus ultra Ă©quilibrĂ©s le midi 
 non, je suis la mauvaise mĂšre qui le laisse manger cette mal-bouffe 
 et qui se rattrape le soir et week-end en mangeant Ă©quilibré  le prix de la daycare, c’est la crĂšche, souvenez-vous 
 aprĂšs deux ans , non, on ne s’habitue toujours pas Ă  payer si cher tous les mois
 et en plus, 3$ supplĂ©mentaires par semaine pour 2018 !! Bonne annĂ©e !!! Vous allez me dire .. on est plus Ă  3$ prĂšs 
. Pour rappel 228$ par semaine 
 le manque de vacances et donc la fatigue accumulĂ©e des enfants et toute personne qui a des enfants sait qu’un enfant fatiguĂ© est un enfant ch**** !!! Et ici, ils le sont fatiguĂ©s enfin .. ch *** mais non .. bref 
 lequel est en premier, je sais plus trop en fait !! .. bon ok, ils sont les deux !! Mais aussi pour nous et nos envies de dĂ©couvertes du pays ça nous fait toujours court pour partir Ă  l’aventure !! car souvenez vous du rythme scolaire le coĂ»t de la vie oui, ici, tout est trĂšs cher sauf l’essence et les vĂȘtements bon, ok 
 un gros point ++++ pour ces dĂ©penses !! mais j’avais Ă©crit Ă  ce propos ici. Attention aux mauvaise langues n’entendez pas ça comme une plainte 
 oh non !!! On ne se plaint pas du tout !! Mais juste, pour les futurs expats, soyez bien conscients de ce point ! la santĂ© bah oui, ici, ton fils a une angine, il t’en coĂ»tera plus de 120$ 
 et puis, les Ă©coles demandent plus de vaccins, point sur lequel je ne suis pas vraiment d’accord 
 mais bon .. on fait avec ! Et puis, psychologiquement, ĂȘtre dans un pays oĂč tu sais que bon nombre n’ont pas accĂšs aux soins correctement, ça m’attriste
 surtout au 21Ăšme siĂšcle et dans un pays comme les USA ! le travail le mode de travail est trĂšs diffĂ©rent du mode europĂ©en, vraiment et ce choc culturel, on ne s’y attendait pas .. oh non 
 Ici, tu peux ĂȘtre en caisse et attendre ton tour parce que la caissiĂšre finit sa conversation avec sa copine caissiĂšre d’à cĂŽtĂ© et toi, 
. bah tu attends 
 et personne, personne ne rĂąle ou quoi 
 personne !! Les gens attendent patiemment leur tour sans broncher !! Seule moi, dans ma petite tĂȘte, je me dis oh la la, si c’était en France, elle serait virĂ©e depuis longtemps! » Ok, ce n’est pas partout ni tout le temps mais rĂ©guliĂšrement quand mĂȘme 
 j’espĂšre ne pas me fĂącher avec de mes lecteurs qui vĂ©nĂšrent le travail amĂ©ricain
 Vivre ici apporte donc un certain apaisement au niveau du temps, on prend plus le temps de vivre, je trouve 
 et perso, j’apprĂ©cie ne pas ĂȘtre poussĂ©e aux caisses et avoir le temps 
 mais 
 
. travailler avec des amĂ©ricains peut s’avĂ©rer compliquĂ© car nous n’avons pas le mĂȘme sens des prioritĂ©s, ni le mĂȘme sens du travail, ni la mĂȘme conscience professionnelle, ni la mĂȘme volontĂ© de dĂ©cision 
 bref, un vrai choc culturel professionnel !!! Et ceci dans de trĂšs nombreux domaines 
 puisque nous avons Ă©changĂ© sur ce point avec de nombreux europĂ©ens dans des domaines professionnels diffĂ©rents !! Mais voilĂ , c’est comme ça ici !!! Sachez le avant de venir !! Car pour nous, on ne l’avait pas imaginĂ© 
 le manque de mode de garde pour sortir ou partir en week-end ou juste ĂȘtre sans nos cheeeerrrrs enfants 
 sans que la soirĂ©e nous coĂ»te un bras !!! Et je dis pas ça que pour nous, mais pour eux aussi !! Ces moments de coupure, entre autres chez les grand-parents sont nĂ©cessaires des 2 cĂŽtĂ©s!! Chacun recharge les batteries et on repart sur de bonnes bases !! Et bien ici, on a pas 
 alors qu’on en avait l’habitude ! et franchement, ça manque 
. la consommation Ă  grande Ă©chelle pour tout, tout le temps
. un exemple ici les anniversaires ne sont que rarement chez l’enfant, mais plutĂŽt dans un centre, un complexe, une piscine ou peu importe, mais tout ça pour un prix exorbitant !!! Oui, oui, vous allez me dire .. moi aussi, je suis une grande consommatrice et non, je ne nie pas du tout !! j’assume pleinement !! Mais je parle surtout de la consommation exagĂ©rĂ©e pour leurs enfants l’enfant Roi, c’est bien ici !! MĂȘme si les nĂŽtres sont ultra gĂątĂ©s.. ici, on se retrouve dans la case des petits joueurs !! 😉 Mais non, y a aussi des points positifs et de nombreux mĂȘme !!! Allez, c’est parti Et pour le rĂȘve On parle TOUS anglais! Bon, okay, plus ou moins mais toute la famille a fait de gros progrĂšs en anglais Pirate est totalement bilingue, avec une vrai accent amĂ©ricain
 Boubou quant Ă  lui comprend parfaitement les 2 langues mais continue de les mixer quand il parle, ce qui nous donne de jolies crĂ©ations Boubou ne court pas, il couning » condensĂ© entre courir et running, il va au plus simple, il dit please », c’est bien plus simple que s’il te plaĂźt » , il a donc créé son propre langage que parfois 
 lui seul comprend 
, mais il joue en anglais et se raconte ses histoires en anglais Ă©galement 
 D’ailleurs, entre eux, ils jouent quasi intĂ©gralement en anglais !! Et ça, oui, c’est super chouette !!! Pour moi, je peux dire que j’ai bien progressĂ© aussi je peux rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone sans problĂšme, je peux appeler aussi sans problĂšme pour des soucis internet, des rĂ©servations 
 bref, le tĂ©lĂ©phone n’est plus un cauchemar ! Et pour finir, LUI peut suivre des conversations totalement en anglais sans ĂȘtre perdu ! les VOYAGES vous connaissez mon goĂ»t prononcĂ© pour les dĂ©couvertes et les voyages et c’est vrai qu’ici, je suis gĂątĂ©e !!! On visite beaucoup de villes, Ă©tats, parcs et c’est pas fini ! Ma collection de tasse ne s’arrĂȘte plus 
 le placard devient trop petit 
 Bah oui
 Notre formidable road-trip en camping car, cet Ă©tĂ©, a Ă©tĂ© magique .. rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons !! Et puis, d’autres voyages en prĂ©vision cette annĂ©e
 on nous arrĂȘte plus !! Quand je pense Ă  tout ce que nous avons eu la chance de voir, je n’y crois pas moi mĂȘme la Floride cĂŽtĂ© Sud Est, Chicago, Boston, New York, Philadelphie, Washington DC, Shenandoah National Park, les Everglades, le grand Ouest, les chutes du Niagara, la cĂŽte Est, de nombreux State Park
 j’en passe 
 mais quelle chance !!! on a des amis !! on peut pas non plus dire qu’ils sont hyper nombreux 
 mais on a la chance de les avoir 2 couples avec lesquels on passe de trĂšs bons moments !! Bon, mĂȘme si je l’avoue 
 ce point reste mitigĂ© 
 nous Ă©tions seuls pour le Nouvel An .. ici, ils accordent une trĂšs grande importance Ă  la famille, plus qu’aux amis
 et en France, je dirai que c’est un peu l’inverse
 Et puis, on a pas les mĂȘmes habitudes de vie, faut bien l’avouer
 quand eux sont debout le dimanche Ă  6h30 car leur fille est rĂ©veillĂ©e et veut aller dans tel ou tel parc et qu’ils s’exĂ©cutent .. et bien 
 nous, on dort encore et on s’active plus en fin de matinĂ©e.. bah oui, c’est le week-end !! on fait des dĂźners internationaux durant lesquels il y a de nombreuses nationalitĂ©s 
 et ça, j’adore !!! On apprend diffĂ©rentes cultures, diffĂ©rents modes de vie, des belles rencontres, mĂȘme si cela ne va pas plus loin 
. et, faut bien l’avouer, on se dit au fond de nous wahou, la classe !! on peut discuter des heures avec des Ă©trangers anglophones sur n’importe quel sujet !! » le service client et aprĂšs-vente on peut acheter, essayer, mĂȘme porter si on veut .. et puis tout simplement ramener! Parfois, mĂȘme sans ticket, sans Ă©tiquette..sans rien 
 Ils sont toujours hyper avenants, toujours souriants, toujours causants .. bref, de ce point de vue, je pense que le service français peut revoir sa copie 
 sauf chez DĂ©cathlon oĂč le service client est trĂšs bon 
 Et aussi l’amplitude horaire pour tout les magasins, les banques, les centres commerciaux, les supermarchĂ©s 
 TOUT est ouvert 7 jours sur 7 !! et parfois 24 heures sur 24 pour certains supermarchĂ©s ! l’optimisme ambiant ici, tout le monde est toujours souriant, tout le monde voit toujours le verre Ă  moitiĂ© plein, tout le monde est toujours ultra poli.. et oui, moi, je trouve ça plaisant !! et en plus, je trouve que c’est contagieux d’ĂȘtre toujours face Ă  des gens enthousiastes et heureux de vivre !! Et peut-ĂȘtre que depuis que je suis ici, je vois plus le verre plein que vide ou alors juste je m’en rends plus compte ou vraiment, ils ont dĂ©teint !! Et de ce point de vue, ça, c’est chouette !! Vraiment, essayer de ne cĂŽtoyer que des gens heureux 
 vous verrez, vous sentirez aussi ce bonheur vous attraper au quotidien 
 les fĂȘtes ici, les fĂȘtes sont cĂ©lĂ©brĂ©es, idolĂątrĂ©es, vĂ©nĂ©rĂ©es et consommĂ©es !!! Et moi, j’adore !! bah oui, j’adore dĂ©corer ma maison au fil des saisons mĂȘme si ça sert Ă  rien selon certains rĂąleurs français, voir le point prĂ©cĂ©dent!!, j’adore vivre l’ambiance de NoĂ«l pendant plus d’un mois, j’adore faire la fĂȘte et avoir cet esprit festif !! Ca aussi, c’est un autre point qui me colle plutĂŽt bien !! les vĂȘtements bon .. en voilĂ  un autre rĂȘve » qui me colle bien !!! Bon, ça, LUI aurait pu s’en passer
mĂȘme si, en fait, il est comme moi !! Mais on peut dire que oui, notre dressing s’est bien rempli et que lui aussi devient trop petit 
 Va vraiment falloir faire quelque chose avec tous ces Ă©lĂ©ments qui rĂ©trĂ©cissent 
 Et oui, depuis que nous sommes ici, nous portons des grandes marques enfin, pas du Gucci, Chanel ou Versace
 non plus tous les 4 alors qu’avant, jamais, jamais, je n’ai jamais portĂ© du Guess, ni du Calvin Klein, ni mĂȘme un Levis 
. et maintenant et bah oui, je me fais plaisir et tout ça pour le prix du Kiabi parfois 
 Demandez Ă  nos invitĂ©s tiens .. si c’est pas valable !!! hihihi 😉 le cĂŽtĂ© ludique et encourageant de l’éducation je trouve que les enfants apprennent plus par le jeu et le fun » comme ils disent ici !! J’avoue ne pas avoir beaucoup de recul puisque je n’ai pas vraiment connu l’école en France si ce n’est la maternelle 
. mais il me semble que la maĂźtresse laisse plus de place aux jeux! Et puis, j’ai aussi le sentiment qu’il y moins de stress ou d’apprĂ©hension pour les enfants Ă  prendre la parole devant la classe, contrairement Ă  la France oĂč faire un exposĂ© est synonyme de nuit blanche, d’angoisse, de joues rouges, d’ongles rongĂ©s et de voix tremblante. Ils mettent aussi en avant les bons Ă©lĂšves sans laisser les autres 
 mais ils savent valoriser, contrairement Ă  la France qui va te dire oui, il travaille bien, qu’il continue » et point ! Ici, l’enfant est affichĂ© sur le tableau d’honneur de l’école, des petites cĂ©rĂ©monies sont organisĂ©es et les enfants plus faibles sont fortement encouragĂ©s pour y arriver eux aussi 
 les invitĂ©s oui, alors lĂ  
 on est super bons dans le domaine !!! 2017 aura comptĂ© 12 adultes et 6 enfants en visite Ă  la maison sur une dizaine de semaines chez nous ! Ce qui nous a fait des invitĂ©s tous les mois entre avril et novembre 
. Et 2018 s’annonce encore plus chargĂ©e puisque ça recommence dans quelques jours
. Et oui, ça, ça fait partie des trĂšs gros points positifs de cette aventure car oui, on adore recevoir Ă  la maison, mais aussi on se dit qu’on a offert » la possibilitĂ© Ă  de nombreux amis ou famille de venir nous voir et de venir visiter un petit bout d’AmĂ©rique 
 et ça, c’est formidable !! la mĂ©tĂ©o oui, il faut bien l’avouer, ici, ce sont bien 4 saisons et non pas une seule et unique saison grise et pluvieuse Ă  l’annĂ©e 
. mon travail j’aime mon travail et je prends vraiment goĂ»t Ă  y aller ! Et je dois dire que j’ai un super boss qui me laisse totalement libre de mes leçons, mon agenda .. tout ! Et bien, je crois que j’ai fini 
 j’ai mis plusieurs jours Ă  coucher sur clavier tous ces mots 
 Ce sont nos sentiments, notre point de vue et cela n’a rien d’universel 
 Nous retenons de ces 3 annĂ©es une formidable expĂ©rience et une rĂ©elle ouverture d’esprit et envie encore plus profonde de dĂ©couvrir le Monde 
 que j’espĂšre, nous aurons transmis Ă  nos garçons ! Rendez-vous prochainement pour la suite, en 2018, qui s’annonce forte en changement 
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J'ai vĂ©cu 4 ans lĂ -bas et je pense que comme dans toutes les migrations, il y a des choses positives et nĂ©gatives. Commençons par ce qui est bien lĂ -bas la tolĂ©rance, le respect des diffĂ©rences, la conduite cool sur les routes, les relations entre voisins qui s'entraident sans ĂȘtre envahissants, les prix bas, le civisme, la gentillesse des gens, le confort de vie, la facilitĂ© de trouver du boulot, les salaires Ă©levĂ©s, les supermarchĂ©s ouverts 365 jours par an, 24 heures sur 24, la dĂ©mocratie poussĂ©e Ă  l'extrĂȘme on vote pour les juges, pour les chefs de la police, pour le taux de TVA local, pour la hausse des salaires des employĂ©s communaux etc. et les relations dans le travail pas de boss qui Ă©crase, droit des consommateurs excellent... Bref, un pays oĂč la vie est facile et confortable. Maintenant, le nĂ©gatif, Ă  mon sens trop de religion, trop de morale puritaine, trop de lois rĂ©gissant la vie privĂ©e Ăąge pour fumer 18, Ăąge pour boire 21, Ăąge pour faire l'amour 18, la peine de mort, peu de vacances 2 semaines par an, peu de congĂ©s maladie maximum 10 jours par an!, systĂšme bancaire archaĂŻque et trĂšs cher un virement coute 20$, on paye 1 ou 2$ par opĂ©ration guichet, idem pour un retrait au guichet automatique, en plus de 5 Ă  10$ par mois pour le compte... , beaucoup de censure tv et radio pas de nuditĂ©, pas de gros mots... Bref, un pays beaucoup trop puritain et trop "coincĂ©" pour moi! Je vis en Belgique mais si je pouvais choisir, j'irais vivre en Espagne, pour le climat, les gens et la libertĂ©.

AuxÉtats-Unis et au notre subconscient peut aussi nous aider Ă  dĂ©terminer si ce que l'on est en train de vivre est rĂ©el ou non. C'est beaucoup moins vrai dans les rĂȘves, et c'est grĂące Ă  cela que l'inception est rĂ©alisable dans le film. L'utilisation des totems permet aux protagonistes de ne pas se perdre dans les deux rĂ©alitĂ©s [150]. Le monde des limbes est interprĂ©tĂ© comme

Une maison Ă  vendre Ă  Elgin, Illinois Etats-Unis, le 12 mai 2009, en pleine crise des subprimes OLSON Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă  Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă  l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă  tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă  Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă  tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement JesĂșs RodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă  haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă  faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂ­guez ont ainsi grimpĂ© Ă  14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă  dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă  augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă  faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă  la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂ­guez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă  ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă  ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă  s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă  nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă  un emprunt. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
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Alexander Spatari via Getty Images "Nous sommes submergĂ©s de soft power amĂ©ricain sĂ©ries, films, marques, alimentation, etc. Je voulais voir tout ça de mes propres yeux!" Photo d'illustration Alexander Spatari via Getty Images Alexander Spatari via Getty Images Je suis parti une quinzaine de mois aux États-Unis, dans la rĂ©gion de Los Angeles en Californie. À la fin de mes Ă©tudes, je ressentais un rĂ©el besoin d’aller voir ailleurs. J’ai rejoint mon Ă©cole de commerce en master 1, et n’avais donc pas eu l’occasion de faire un stage Ă  l’étranger. Je ressentais comme une frustration lorsque mes amis me racontaient leur stage en ThaĂŻlande, au Mexique, en Australie, etc. Je ressentais que ma formation n’était pas finie, j’avais besoin de vivre ça avant de m’installer pour de bon vivre une expĂ©rience unique, qui Ă©largirait mon “champ des possibles” et que je serais fier de raconter Ă  mes enfants plus tard. Pourquoi les États-Unis? Avant tout par opportunisme! DĂšs le choix de mon apprentissage pour deux ans de master, j’avais choisi mon entreprise car mon maĂźtre d’apprentissage m’avait parlĂ© des possibilitĂ©s d’évolution Ă  l’étranger, notamment aux US. Je n’idolĂątrais pas les États-Unis dans l’ensemble, cependant j’étais curieux de comprendre pourquoi les AmĂ©ricains Ă©taient d’aussi bons entrepreneurs, en plus d’ĂȘtre sĂ»rement les meilleurs marketeurs au monde. Je voulais voir comment on fait des affaires au pays de l’oncle Sam. Et puis, nous sommes submergĂ©s de soft power amĂ©ricain sĂ©ries, films, marques, alimentation, etc. Je voulais aussi voir tout ça de mes propres yeux! Alors qu’en Europe, les banques Ă©valuent votre profil financier en fonction de vos revenus, votre Ă©pargne et vos garanties, ici, on regarde votre "credit score" ce que vous dĂ©pensez et les crĂ©dits que vous faites. Le volontariat international est la voie idĂ©ale pour s’adapter Ă  l’étranger. Je ne dirais pas que je suis parti comme un coq en pĂąte, mais presque. Pourquoi? Car il m’a permis de m’affranchir des dĂ©marches liĂ©es au VISA, Ă  la santĂ© ou aux assurances; ce qui n’est pas si simple lorsque vous arrivez au États-Unis sans credit score. Concernant le revenu, mon indemnitĂ© comme tous les Volontariats Internationaux Ă©tait indexĂ©e sur le niveau de vie locale. Tout compris, je touchais autour de € par mois. Pour vivre en cĂ©libataire, sans dĂ©penses de santĂ©, assurances, voitures, impĂŽts, ce salaire est plutĂŽt confortable. Si vous ĂȘtes AmĂ©ricain, vous ĂȘtes dans la moyenne. Le credit score Le systĂšme bancaire est trĂšs diffĂ©rent du nĂŽtre. Alors qu’en Europe, les banques Ă©valuent votre profil financier en fonction de vos revenus, votre Ă©pargne et vos garanties, ici, on regarde ce que vous dĂ©pensez, et les crĂ©dits que vous faites. Plus vous avez de dĂ©penses mensuelles et de crĂ©dits, plus votre profil est bon! Beaucoup de personnes paient leurs dĂ©penses via des cartes de crĂ©dit, puis remboursent via leur compte bancaire afin d’augmenter leur assiette de dĂ©penses. Ce qui compte, c’est de payer vos factures! Plus vous dĂ©pensez, plus vous ĂȘtes solvable, et donc digne de confiance. Le choc culturel Le dĂ©paysement fut total tant les modĂšles de sociĂ©tĂ© français et amĂ©ricain sont aux antipodes. La France est un pays latin, c’est dans notre culture de dĂ©battre des rĂšgles, les remettre en question, les contester, en chercher les limites. Eux sont anglo-saxons, les rĂšgles sont les rĂšgles, et on ne joue pas avec! En Californie, si vous ĂȘtes pris pour DUI driving under influence, c’est d’amende, plus 5000$ de frais de justice Ă  votre charge. En excĂšs de vitesse, vous paierez 50$ par mph au-dessus de la limite, en plus d’un Ă©ventuel forfait. Il est Ă©galement interdit de fumer Ă  proximitĂ© des restaurants, des Ă©coles, dans les parcs, voire dans certaines villes entiĂšres. Les États-Unis sont le pays de la libertĂ©, et c’est sĂ»rement cette notion qui dĂ©finit le mieux le rĂȘve amĂ©ricain. Cependant, celle-ci ne doit pas impacter celle des autres. La sĂ©curitĂ© est une dimension trĂšs importante dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine la plupart des AmĂ©ricains possĂšde d’importants systĂšmes de surveillance trĂšs Ă©laborĂ©s par rapport Ă  ce que nous avons en Europe, et les armes sont un hobby Ă  part entiĂšre comme pourraient l’ĂȘtre les jeux vidĂ©o, la pĂȘche ou le jardinage. Un pragmatisme Ă  toute Ă©preuve MĂȘme en Californie, j’ai trouvĂ© les gens trĂšs terre-Ă -terre au dĂ©but. Ils sont trĂšs centrĂ©s sur l’argent, c’est une vraie religion. Alors que le placement prĂ©fĂ©rĂ© des français est le livret A bien qu’il ne rapporte rien, eux sont trĂšs avertis au niveau de l’éducation financiĂšre. Tout est trĂšs libĂ©ral chaque annĂ©e vos contrats d’assurance, de couverture sociale, sont ajustĂ©s en fonction de votre situation, mais Ă©galement de la situation macro-Ă©conomique du pays. La plupart des gens sont bien plus avertis que nous en Europe, et suivent de prĂšs ou de loin les actions et les marchĂ©s financiers. Beaucoup de services ont des prix variables qui s’ajustent trĂšs vite en fonction de la conjoncture oĂč des Ă©vĂ©nements. Par exemple Ă  Los Angeles, les parkings affichent tous un flat rate, qui double ou triple le week-end ou pour un Ă©vĂ©nement! J’ai eu du mal au dĂ©but avec ce “manque de romantisme” sĂ»rement naĂŻf de ma part. Cependant, on comprend bien mieux leur mode de fonctionnement en se mettant Ă  leur place. Dans la rĂ©gion de Los Angeles, il vous faut au bas mot un demi-million de dollars pour acheter un beau F2. Si votre enfant souhaite devenir mĂ©decin, il lui faudra dĂ©bourser un bon demi-million de dollars Ă©galement qu’il gagnera en 1 an une fois diplĂŽmĂ© cependant. Plus globalement, la plupart des personnes qui font des Ă©tudes s’arrĂȘtent Ă  la licence, et envisagent le master bien plus tard comptez l’annĂ©e de master. Le coĂ»t du financement est Ă©galement trĂšs important, et c’est sĂ»rement ce qui a fait pencher la balance vers un dĂ©part en ce qui me concerne. Alors que la moyenne des prĂȘts immobiliers Ă©tait de 1,3% en France en 2019 avec 10% d’apport nĂ©cessaire, ils Ă©taient au-dessus de 3% ici, avec 20/25% d’apport nĂ©cessaire. Mon colocataire pharmacien a fait un prĂȘt Ă©tudiant garanti par l’État Ă  6% d’intĂ©rĂȘts
 AprĂšs le coronavirus, alors que la FED a baissĂ© ses taux Ă  0, mettant ainsi les banques amĂ©ricaines dans les mĂȘmes conditions que les banques europĂ©ennes, les taux ne sont descendus qu’à Alors que les besoins primaires que sont l’éducation, la santĂ©, le logement, sont fournis ou encadrĂ©s par l’État en France, c’est un vrai enjeu pour la plupart des gens aux États-Unis, laissĂ©s Ă  la merci des banques et sociĂ©tĂ©s privĂ©es. Le travail Bien entendu, il faut comparer ce qui est comparable. Alors qu’en France la crĂ©ation d’emploi est un enjeu central depuis bientĂŽt deux dĂ©cennies, le marchĂ© du travail amĂ©ricain est une ruche d’opportunitĂ©s. Le code du travail Ă©tant bien plus flexible, les entreprises amĂ©ricaines s’adaptent trĂšs vite Ă  la conjoncture, et il y a beaucoup de turnover. Il y a Ă©normĂ©ment d’offres, de trĂšs belles opportunitĂ©s et pas de plafond de verre. Les entreprises amĂ©ricaines proposent globalement de trĂšs bons salaires comparĂ©s Ă  la France; en revanche vous n’y aurez que deux semaines de vacances par an. Les armes sont un hobby Ă  part entiĂšre comme pourraient l’ĂȘtre les jeux vidĂ©o, la pĂȘche ou le jardinage. Pas mal d’entreprises proposent des semaines supplĂ©mentaires en fonction de votre anciennetĂ©, ainsi la plupart des AmĂ©ricains attendent souvent 30 voire 40 ans passĂ©s avant d’effectuer de longs voyages pour leurs vacances, visiter d’autres rĂ©gions du monde. C’est Ă©galement Ă  mon avis la raison pour laquelle les AmĂ©ricains sont plus fermĂ©s sur eux-mĂȘmes en plus de leur situation gĂ©ographique, ils ne prennent la plupart du temps qu’un ou deux jours pour profiter d’un long week-end. Petite anecdote lorsque j’ai pris 5 jours de congĂ©s aprĂšs 6 mois de contrat VIE, la plupart des gens pensaient que j’avais Ă©tĂ© virĂ© ou que j’avais quittĂ© l’entreprise...! Concernant le travail mĂȘme, j’ai apprĂ©ciĂ© un management trĂšs proche du terrain, et trĂšs concret. Il y a une vraie culture du rĂ©sultat au travail. Lorsque vous avez une target, un objectif, il faut l’atteindre! Et si ce n’est pas le cas, votre backup a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre solide, pas d’excuses. Ils sont Ă©galement trĂšs hardworking, ils n’ont pas peur de faire des heures, le travail doit ĂȘtre fait. Plusieurs de mes collĂšgues avaient Ă©galement des side-business, et y passaient plusieurs heures le soir aprĂšs leur travail Ă  temps plein ou le week-end. On veut rĂ©ussir, et on s’en donne les moyens. Seul petit bĂ©mol le manque de sĂ©curitĂ© peut parfois privilĂ©gier les stratĂ©gies individuelles au sein de l’organisation. La nourriture Pour finir, j’aimerais dire un petit mot sur l’alimentation afin de dĂ©mentir quelques idĂ©es reçues. Lorsque l’on pense nourriture aux États-Unis, la premiĂšre image qui nous vient est celle des burgers/fast-food. Lorsque vous faites vos courses, les fruits et lĂ©gumes sont certes chers et souvent de qualitĂ© moyenne. Et oui, les denrĂ©es les plus accessibles sont souvent les plus mauvaises en termes de nutrition. Cependant, c’est dans leur culture de manger dehors le midi. Et alors qu’en France le choix se limite souvent aux boulangeries/burger/kebab, ou alors une salade ridicule au supermarchĂ©, j’ai dĂ©couvert une variĂ©tĂ© incroyable en Californie. L’offre est bien plus dĂ©veloppĂ©e. Entre 5 et 10$, vous pouvez certes manger un burger qui transpire l’huile, mais il y a Ă©galement de nombreux concepts trĂšs sains, tels que les poke, Fish and Grill, Flame Broiler et autres, qui vous permettent de manger sainement et protĂ©inĂ© avis aux sportifs. J’ai eu l’occasion de rĂ©aliser un tour du monde culinaire sans bouger de la Californie, en passant par tous les pays d’Asie, le Mexique ou l’AmĂ©rique du Sud. Et tous sont trĂšs bien rĂ©fĂ©rencĂ©s, vous pouvez la plupart du temps voir les avis, la carte, et les photos des plats avant d’y aller. Le service est rapide, et les portions gĂ©nĂ©reuses, c’est trĂšs apprĂ©ciable. En conclusion... Mon expĂ©rience en Californie fut trĂšs enrichissante, et je suis ravi de l’avoir vĂ©cue. Elle m’a permis de prendre un certain recul sur ma vie que j’aurais peut-ĂȘtre mis une dizaine d’annĂ©es Ă  acquĂ©rir. Cependant, le rĂȘve amĂ©ricain proposĂ© par les États-Unis –essentiellement basĂ© sur la libertĂ© et le libĂ©ralisme– ne correspond pas Ă  mon idĂ©al de vie. En Ă©tant Français, rien que le fait de ne pas avoir Ă  payer ses Ă©tudes reprĂ©sente un certain avantage comparatif. Si vous voulez partir, je vous invite Ă  ne pas regarder que les success stories, mais Ă  prendre un peu de recul en contactant d’autres expats qui ont fait l’expĂ©rience avant vous, et pourront vous donner de prĂ©cieux conseils. A voir Ă©galement sur Le HuffPost Donald Trump revendique sa victoire et accuse Joe Biden de fraude

Vivreaux Ă©tats unis un rĂȘve ou un cauchemar ? Par Louise Cousinau 11 fĂ©vrier 2022 Aucun commentaire GĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre d’évasion, les États-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus d’un. Vivre aux États-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă  atteindre Ă  tout prix.
Mon propos est de montrer que la vie des populations depuis l’irruption de ce nouveau coronavirus début 2020 s’inscrit dans la logique que révèle un internaute accusant le gouvernement congolais de Brazzaville de tuer les restaurateurs, les patrons de bar et de boites de nuit », logique selon laquelle la covid mènerait une guerre d’extermination passant par la suppression des lieux d’alimentation, de plaisir et de jouissance en échange de l’argent. Plus précisément, je voudrais soutenir l’hypothèse selon laquelle les gouvernements et les populations vivent depuis bientôt un an dans le rêve d’un cauchemar, et que ce dernier est le coronavirus, l’ ennemi invisible ». La question qui se pose est alors la suivante comment un cauchemar peut-il rêver et comment ce rêve peut-il être le lieu de vie des populations mais aussi, le lieu des projets de réalisation d’une dystopie ? Le rêve du coronavirus, ennemi invisible» Avec l’expérience du confinement, une immense partie de la population mondiale vient de vivre dans le rêve d’un cauchemar le coronavirus. Le confinement » – le lieu de la vie confinée – s’est imposé à toutes comme dystopie, comme lieu du malheur tant il soustrait les confinées aux habitudes dont s’était tissée la trame de leur vie d’ avant » l’habitude de se coucher, de dormir, rêver, se lever, se laver, déjeuner si possible, aller au travail pour ceux et celles qui en ont ou en avaient, aller chercher du travail ou les moyens de vivre pour ceux et celles qui n’en avaient pas. Pour toutes, la vie à la maison avait sa condition dans la vie de dehors » durant la journée, mais aussi, pour l’importante population des travailleurses de nuit, dans cet espace-temps du repos, du sommeil et des rêves. Toutes, cependant, avaient avant » l’événement besoin de se retrouver à un moment donné dans un rythme régulier ou pas, entre amies, entre connaissances, entre relations, et de faire de nouvelles connaissances. Sur les réseaux sociaux, un internaute tient ces propos à un ministre porte-parole du gouvernement congolais de Brazzaville Au lieu de tirer les leçons d’un fiasco, vous avez mis en place un couvre-feu qui ne tue pas la covid mais les restaurateurs, patrons de bars et de boites de nuit. » L’accusation institue le couvre-feu comme un sujet qui pense, qui rêve et qui agit intentionnellement contre les entrepreneures économiques dans les secteurs de l’alimentation, des plaisirs et de la jouissance. Ce que l’accusateur dit sans le dire, c’est ainsi deux choses la première, que le gouvernement est aux ordres de la covid la deuxième, que la covid, qui fait agir le gouvernement et son bras armé – le couvre-feu – a pour objectif de tuer ceux et celles qui travaillent sur les lieux où sont offerts, contre argent, la nourriture, le plaisir et la jouissance. Ces lieux de vie, source de promesses, d’espoirs et d’espérances dans la vie quotidienne, se sont brutalement estompés et ont basculé, du fait des couvre-feu, dans le souvenir et la nostalgie. La rupture a été brusque, faisant du présent un temps désorienté, et de la vie un lieu d’interrogations révoltées. Pour beaucoup, l’urgence a redoublé d’intensité jusqu’à devenir tyrannique, tandis que le passé immédiat s’est précipité dans un futur lointain et inaccessible. Le rêve, qu’il soit rêverie ou phantasme, a innervé les lieux du confinement. Le cauchemar, autre nom de la dystopie, s’est ainsi invité comme lieu de vie au présent qui avait pour nom coronavirus. Dans l’ancien État indépendant du Congo, propriété personnelle du roi Léopold II, devenu ensuite la colonie belge puis le Zaïre, puis l’actuelle République démocratique du Congo, des musiciennes kinoises, dont l’intense et dynamique créativité est partout reconnue – Koffi Olomidé et d’autres artistes moins connues –, se sont mis à chanter et à danser le coronavirus. Rêve colonial Pour les Africaines, toutes descendantes de la situation coloniale, l’événement que constitue l’épidémie avec sa dimension catastrophique s’inscrit dans une histoire des lieux de vie de nuit et de jour, dans la forêt, dans les lacs, au bord des fleuves, lieux où l’insupportable présent colonial fomentait la révolte qui le niait dans l’imaginaire, dans le symbolique, dans la politique ou dans les rêveriesn. Dans les deux Congos, ces lieux sont les ngandas et bars urbains. En Afrique de l’Ouest ce sont ces lieux de la transe et de la transgression des interdits immortalisés par Jean Rouch dans Les maîtres fous, où des travailleurs venus du Niger au Ghana, ancienne Gold Coast, se sont transformés en soldats et officiers de l’armée coloniale ou en locomotives humanisées, vivant ainsi dans le rêve du colonisateur. Au Gabon et au Congo, c’est la figure charismatique – donc magique – de De Gaulle qui créa des lieux de vie dans le rêve du colonisateur la danse Ngol – déformation du mot Gaulle – se danse encore dans certaines cérémonies de deuil au Gabon, et le matswanisme, un mouvement politico-religieux étudié par Balandiern, fut saturé de symboles gaullistes, dont le masque Gaulle. Aujourd’hui, partout des contestations du masque transfiguré d’une autre réalité charismatique, le coronavirus, sont dirigées contre la dictature des États dits démocratiques, et partout circulent sur les réseaux sociaux des rumeurs sur les projets diaboliques de numérisation de la population mondiale par la vaccination dont l’instigateur serait Bill Gates. Il serait ainsi l’incarnation du Big Brother orwellien et marquerait la fin de la séparation entre espace public et espace privé puisque les corps individuels seraient, de l’intérieur même, le lieu de vie du fascinant et terrifiant État. L’imagination humaine, quelle que soit la latitude où elle s’exerce, s’exprime partout dans une langue universelle qui fait des pandémies et de leurs agents des sujets dotés d’intentionnalité, comme l’atteste l’idée selon laquelle le virus est un ennemi invisible » . Or un ennemi élabore des stratégies, met sur pied des tactiques et a pour objectif de vaincre et de soumettre une population. Les guerres coloniales en Afrique condamnèrent les vaincues au travail forcé » l’esclavage condamna les individus capturés à vivre ailleurs chez eux leur lieu habituel de vie leur devint brusquement étranger, leur corps ne leur appartint plus puisqu’il pouvait être vendu, au même titre que leur progéniture. Le rêve de tout ennemi en guerre est donc de faire vivre l’autre ailleurs chez lui – ailleurs dans son corps, ailleurs dans sa famille, ailleurs dans son village ou dans sa ville, ailleurs dans son pays. En vivant ainsi dans le rêve de l’ennemi, et notamment de l’ennemi invisible, on vit dans le cauchemar on vit un cauchemar né du rêve d’un être imaginaire. Avec le coronavirus, la vie des habitantes de la terre s’est transformée en entrant dans le rêve d’une figure de l’imaginaire l’ennemi invisible ». Cette vie dans le rêve de l’ennemi invisible a été la vie dans un cauchemar. Vivre dans le rêve du capital Mais dire que les métaphores employées dans le langage pour le virus et la pandémie leur attribuent une subjectivité, et que de ce fait leur rêve est un rêve métaphorique ou analogique, ne suffit pas pour affirmer que tout ceci est symbolique et que la réalité ne correspond pas à cela. C’est bien le contraire qui est vrai la réalité que les gens ont vécue et vivent encore est celle de leur vie qui a eu pour lieu le rêve d’un virus sans subjectivité, sans intentionnalité. De même que dans la société capitaliste, c’est précisément une abstraction », sans intentionnalité mais qui pense, rêve et agit, dont le rêve est le lieu de vie des riches comme des pauvres, des capitalistes comme des prolétaires.
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